Amir, l’enfant tunisien qui ne parle qu’en anglais

 

Une vidéo qui circule sur Facebook a attiré mon attention. Dedans, il est question d’une énigme, celle d’un enfant « Amir », qui a 3 ans et demi. Ce jeune homme vît avec ses deux parents dans un quartier populaire « Bab Souika » de Tunis. Amir parle en anglais depuis qu’il a commencé à s’exprimer par la parole. Précision : il ne parle qu’en anglais. Il répond systématiquement en anglais lorsqu’on s’adresse à lui en arabe. Pour ses parents qui ne pipaient pas un mot d’anglais, avant de l’avoir, il n’y faisait pas exception. Ils se retrouvent continuer à lui parler et répondre en arabe même si lui, ne s’adresse à eux ou ne s’exprime tout simplement qu’en anglais. Sa maman dit qu’il « comprend tout ce qu’elle lui dit en arabe mais il lui répond toujours en anglais ».

 Elle dit qu’elle s’en doutait que quelque chose ne tournait pas rond lorsqu’il était plus jeune et qu’il balbutiait ses premiers mots. Ce qu’elle l’entendait grommeler, ne lui paraissait pas, déjà, ressemblant ou en lien avec les expressions des enfants de son âge dans les foyers tunisiens.  C’est lorsqu’il est devenu un peu plus grand que ses parents ont pu découvrir que vraisemblablement leur enfant ne fait que s’exprimer exclusivement en anglais !

Une particularité chez Amir, est qu’il parle en anglais avec un accent américain. Allez savoir comment et quand il a l’a attrapé ?

Si le mystère à propos de l’enfant se poursuit, presque bébé, lorsqu’il avait commencé à parler anglais, dans des contrées éloignées l’évènement aurait pris des proportions dénuées de toute manifestation d’inquiétude ou de crainte. La maman d’Amir exprime son agacement vis-à-vis de quelques-uns de son entourage qui voient du négatif en se permettant d’avancer sans aucune retenue leurs propres élucubrations à ce sujet.

Dans une autre partie du globe, chez les Hindous en l’occurrence, où la réincarnation fait partie des cycles de vies que traverse l’âme, celle-ci est ancrée dans des croyances ancestrales qui remontent à plus loin que le judaïsme, le christianisme et l’Islam. Le cas d’Amir s’exprimant en anglais à un âge si avancé, sans apprentissage ou une préparation pour ce fait au cours de l’entame de son nouveau cycle ici-bas, cela s’appelle le KARMA. Amir, d’une certaine manière, d’après l’hindouisme, est en train d’ « exploiter son patrimoine » qu’il a hérité dans ses vies antérieures. De ce point de vue philosophico – religieux, il n’y a pas de quoi s’étonner de ce qui lui arrive : son âme ne fait que poursuivre son chemin avec un élément indice flamboyant.

De l’araméen à New-York

Un médecin new-yorkais mort dans les années 1930, racontait que ses deux enfants jumeaux parlaient entre eux une langue que personne n’est parvenu à reconnaître. Les deux garçons furent emmenés au département de langues étrangères de l’université Columbia. Les professeurs, spécialistes des langues, ne parvenaient pas à désigner la langue que parlaient entre eux les deux enfants, Au bout d’un certain temps, un de leur collègue, spécialiste des langues anciennes, a fini par trouver une réponse à l’énigme sans pour autant lui trouver une explication : les deux enfants se parlaient en araméen. Une langue de l’antiquité, formée par plusieurs dialectes sémites. Géographiquement cette langue était d’usage en Syrie, en Irak en Palestine et en Egypte. Elle est encore usitée en Syrie, en Irak et en Iran. Les alphabets hébreu et arabe ont pour source l’alphabet araméen.

Un choc donne un accent étranger !

Il est arrivé que des personnes sortantes du coma, d’un AVC ou d’un autre traumatisme qui touche à la colonne vertébrale ou au cortex cérébral, leurs entourages respectifs soient surpris en constat la présence étonnante, fait nouveau, d’un accent étranger « accroché » à leurs langues « ordinaires » de communication qu’elles parlaient sans cette nouvelle distinction.

Il y a de nombreux cas de ce genre dans le monde qui sont facilement trouvables sur le net. Un illustre cas, même s’il est anecdotique mais il est véridique, il s’est déroulé au cours de la seconde guerre mondiale. Il est celui d’une jeune femme norvégienne. Elle est sortie d’une longue maladie après avoir été blessée en étant touchée par une bombe allemande, elle s’est mise à parler avec un fort accent allemand. Ses propres voisins la prenaient pour une espionne allemande.

English with a british accent

Il y a y un cas, qui mérite qu’il soit cité, car il est à la fois proche mais en même temps différent de celui d’Amir de Tunisie.il est celui d’un enfant de 3 ans, né à Majd El Chams (ville syrienne occupée par Israël depuis 1981). Ses parents sont druzes arabophones. Il s’appelle O’Neal Mahmoud. Son prénom lui a été choisi à la naissance par ses parents en hommage à un joueur de la NBA. Ses parents disent qu’il a commencé à parler en anglais progressivement, dès l’âge de deux ans, pour se retrouver ensuite à formuler des phrases entières en anglais, avec un accent british, puis à tenir des conversations en anglais, sans un effort particulier, tel un enfant londonien moins âgé que lui d’un an.  Ses parents soutiennent qu’il n’a jamais été mis dans une condition d’apprentissage de la langue anglaise et qu’aucun membre de la famille ne parle cette langue.

O’Neal a utilisé étonnamment des expressions en anglais, telles « My dear » et « Oh my goodness », qui ont surpris ses parents ainsi que d’autres interlocuteurs, tels les spécialistes du développement de l’enfance, qui sont venus constater le « cas O’Neil » devenu célèbre. La première supposition qui est venue à l’esprit des parents d’O’Neil, que de nombreuses personnes partagent, est que leur enfant ne pouvait être qu’un cas de réincarnation.

À titre personnel, ne connaissant l’histoire d’O’Neil qu’à travers mes recherches sur le net, je ne me permettrais pas d’émettre un quelconque jugement sur ce qui est présenté en phénomène « mystérieux ». Je constate tout simplement la présence évoquée d’un élément qui me semble loin d’être négligeable car il pourrait dissiper en partie l’effet « mystère » dans la narration autour et sur le jeune garçon. Il est dit et répété que les parents avaient choisi le prénom « O’Neil » à sa naissance. Prénom irlandais gaélique utilisé surtout au Royaume Uni et aux États-Unis mais très peu ailleurs. Il est extrêmement rare de le rencontrer dans la partie est de la méditerranée, Ils ont fourni comme explication pour leur choix de ce patronyme, que cela « consistait » de leur part à rendre hommage à un joueur de l’’équipe américaine de basket-ball « NBA » qui se trouve porteur de ce prénom.

Il y a de quoi appréhender le mythe O’Neil avec plus de prudence en examinant les effets de causalité entre les évènements. L’incidence de certains faits est de nature à ôter ce qui semble relever du mystère, en étant plus attentif au non raconté. fs du mythe O’Neil.  l’hislorsqu’on sait Précisément le choix de ce prénom, est loin d’être négligeable dans le processus d’identification de tout individu à son prénom. Ce processus commence dès la naissance de l’enfant et qui l’accompagne tout sa vie. L’enfant sait que ce sont ses parents qui lui ont attribué son prénom. Il interagit forcément avec l’attribution à vie de ses parents qu’est son prénom et quelque part il sait ce qu’il lui reste à faire dans la poursuite du maintien de l’échange avec ceux qui l’ont enfanté. Dans ce cas précis, est-ce que les parents en question, auraient apprécié en le manifestant avec la même intensité et la  même vigueur si leur enfant s’était mis, soudain,  à  s’exprimer en baseldeutsch, en italien, en russe, en français, en grec, en tamazight ou en zoulou ?

Qu’est-ce que la xénoglossie ?

Une définition simple : la xénoglossie serait la faculté de parler ou d’écrire dans une langue étrangère sans l’avoir apprise. Le locuteur ou l’écrivant dans la langue étrangère, que même ces derniers ne comprennent pas, pourraient être assimilables à des médiums*.

Qu’est-ce qu’elle a à faire la xénoglossie dans le domaine qui nous intéresse particulièrement, ici présent, et en à propos des enfants qui se trouvent dans la situation de locuteurs d’une langue « étrangère » en l’occurrence l’anglais en citant des mots ou des expressions particulières en anglais, sans la certitude que ces enfants saisissent le sens de ces mots et que souvent, c’est le cas de O’Neil, qui ne parvient pas à définir le sens ou à trouver l’équivalent dans sa langue maternelle. Avec Amir l’enfant tunisien, le problème est « simplifié » : il ne parle et il ne s’adresse à autrui, y compris à ses parents qu’en anglais. Cependant il comprend tout ce qui se dit et ce qu’on lui dit en tunisien (disons en arabe) mais il répond exclusivement en anglais. Pour faciliter la tâche de communicabilité avec ses parents, il arrive qu’il reprenne ce que lui disent en tunisien ses parents et qu’il le reformule en anglais. Ainsi, de sa propre initiative, il fait l’effort d’éviter le malentendu.

Le Syndrome de l’autisme Asperger

Certains enfants atteints d’autisme « syndrome de l’autisme Asperger » développent un don qui n’est pas à la portée du commun des mortels. S’agissant des capacités cognitives, certains sont capables de mémoriser un très grand nombre d’informations ou de fournir des résultats de calculs mentaux complexes, le tout en toute rapidité, qui souvent surprend et les interlocuteurs.

Hormis le fait que des autistes Asperger ont une perception très développée voire amplifiée de leurs sens naturels, tels l’ouïe, l’odorat, le toucher et le goût, ils ont une hypersensibilité qui les amène à interagir socialement dans l’environnement qui les entoure. Chez certains autistes, on découvre qu’ils possèdent un très grand talent dans les activités et les domaines artistiques, en premier lieu celui de la peinture.

Au critère fondamental d’identification du syndrome Asperger chez l’enfant, cela consiste à relever ses réponses et ses réactions en lui faisant passer un certain nombre de tests et examens précis dans le domaine, qui finissent par établir un diagnostic sur son état.

 Le tout consiste à trouver s’il existe une entrave réelle qui empêche l’enfant de se développer en toute plénitude autant que les enfants dits sains de son âge. Si l’enfant manifeste sa perception du sens du jeu dans certaines activités qu’on lui propose, sa facilité à comprendre les expressions imagées et métaphoriques ainsi que son accessibilité à l’humour et à l’ironie, le tout fait pencher la balance pour attester que l’enfant ne souffrent pas de l’anomalie dont il fait l’objet de détection de ses signes et d’examen. Certains évoquent des cas de réincarnation de personnes qui auraient eu des morts violentes et qui se seraient. Il est souvent évoqué dans les médias des cas d’enfants qui manifestent leur attirance ou leur fascination pour un endroit, pas forcément dans le pays où ils sont nés alors qu’ils ne se sont pas rendus auparavant et dont il n’y aurait aucune raison « logique » pour qu’ils aient une connaissance affinée d’un endroit précis dont seul un habitant de cet endroit pouvait en révéler certaines informations.   

Des précisions qui parfois dépassent la simple description d’un endroit dans une ville ou dans un quartier. Certains enfants présentés comme étant « réincarnés », décrivent avec précisions des ruelles avec une maison particulièrement dont ils semblent bien connaître dans ses détails avec précision que seul un individu y ayant vécu peut les connaitre. Il est arrivé que les parents organisent le déplacement avec l’enfant vers le lieu de la curiosité et qu’après la rencontre avec les habitants de cet endroit, ils découvrent que ce que décrivait leur enfant n’était pas loin des témoignages cueillis sur place.

Dans le sillage des nombreux récits sur des enfants présentés en « réincarnations », il y a l’histoire du jeune James Leininger. En 2004, ce jeune garçon avait 6 ans. Son histoire a ému le public des médias américains à cette date. L’histoire a été reprise dans un documentaire diffusé sur la chaîne ABC

James est né dans une famille qui vît à Lafayette, ville dans le sud de Louisiane. Ses parents, Bruce et Andréa, passaient des nuits à assister à leur enfant James, vivre l’enfer lorsqu’il faisait des cauchemars la nuit dans son lit. Cette souffrance date du jour où ils l’avaient emmené avec eux visiter le musée sur la Seconde Guerre mondiale. Ce jour-là, il n’avait que deux ans. Dans ses cauchemars qui se répètent, ils l’entendent crier comme s’il se débattait pour s’extraire d’un incendie. Une phrase revenait régulièrement dans bouche : « l’avion est en feu ! ».  À quatre ans les cauchemars de James sont devenus plus fréquents et plus intenses dans la virulence du combat auquel il leur est impossible d’y assister et devaient attendre le matin pour interroger James là-dessus. Lui-même, par ses réponses aux interrogations de ses parents, à son réveil, fournissait à chaque fois de nouveau détails sur ce qui s’apparente à un combat contre le feu au cours d’une bataille aérienne.  Ses parents tentent à chaque fois de faire des recoupements entre les informations que venait de leur livrer James. Ils voient une continuité dans le récit de James avec un sens qui semble de plus en plus plausible. Ils s’y prêtent à l’exercice qui ressemble à assembler des pièces d’un puzzle avec des bribes d’informations qui commencent à s’imbriquer les unes avec d’autres. Ils ont noté que le contexte est la seconde guerre mondiale et qu’il s’agit bien de combats aériens. Ils acquièrent la certitude que leur enfant James se trouve dans une cabine de pilotage en feu dont il a du mal à s’en extraire à chacun des combats durant le cauchemar. Son père Bruce entreprit de se lancer dans un travail de vérification et d’enquête. Il se mît en contact avec des vétérans de l’USS Natoma Bay au prétexte qu’il est en train d’écrire un livre sur une période précise de la guerre, au cours de laquelle il y aurait eu une bataille aérienne assez intense, de front face aux avions de combat japonais.  James a reconnu des détails sur les photos que les aviateurs avaient remis à son père. Il a spontanément avec son petit doigt montré les avions sur les photos en les désignant par leurs surnoms.

Les parents sont de plus en plus convaincus que James serait la réincarnation d’un pilote qui était mort au combat au cours de la seconde guerre. Or ils n’ont pas de preuves pour pouvoir le soutenir publiquement. Ils décident de procéder à des vérifications en pistant les détails que leur donne leur fils. Ils reviennent vers James et ils lui demandant de leur donner le nom du copain du « petit homme » (il était convenu d’appeler ainsi, entre les parents et l’enfant, la personne morte dans les flammes du cockpit). Sans aucune hésitation, il répondit « Jack Larsen ». Le père se mit à chercher si réellement un certain Jack Larsen, pilote d’avion dans l’armée, a bel et bien existé. Difficile à croire, le père a retrouvé en effet un vétéran qui porte ce nom et ce prénom. Il est allé le rencontrer avec plusieurs questions dans sa besace, toutes prêtes. Le vétéran a tout confirmé du récit que vient de lui donner le père de James. Il a surtout confirmé la mort d’un ami, un pilote de chasse, un certain « Petit homme ».

La maman de James, de son côté, ne voulait pas s’arrêter là. Elle s’est mise à la recherche de spécialistes qui ont eu à travailler sur des cas similaires que celui de sa famille. Elle veut de l’aide pour comprendre ce qui leur arrive depuis quatre ans. Elle veut donner du sens à ce que sa famille vît, qui pour elle est une chose qui dépasse toute forme de logique ordinaire. La rencontre d’une thérapeute « spécialisé dans les enfants réincarnés » l’a beaucoup aidée La thérapeute lui a cité plusieurs cas qu’elle a eus à explorer et qui sont à la fois proches mais différents de ce qui arrive à sa famille. La thérapeute l’a encouragée dans la démarche de faire des investigations du côté de ce qui peut paraître vraisemblable comme état la personne morte au cours du combat aérien « Petit homme ».

Toute la famille a fait le voyage et s’est déplacée chez la sœur du pilote-chasseur, Anne Baron, qui est vivante. James et Anne ont beaucoup parlé en tête-à-tête. À la suite de cette rencontre Anne a affirmé que James lui a donnée plusieurs informations avec détails bien précis sur son don frère et sur sa famille que seul un frère pouvait les connaître.

S’agit-il d’un cas de « réincarnation » dans l’affaire James ?  

Un élément qui semble avoir joué un rôle important, si ce n’est pas déterminant dans cette affaire, est la forte passion des parents pour la seconde guerre mondiale et pour les avions de combat. Il y a la visite par la famille du musée sur la seconde guerre mondiale lorsque l’enfant avait deux ans et ne vivait pas les cauchemars qui ont surgi à partir de la date de cette visite. Il n’est pas sûr que cette visite en soit l’élément déclencheur des cauchemars spécifiques de l’enfant. Néanmoins, ces cauchemars font partie de tout un ensemble qui est constitué par toutes les manifestations des deux parents qui sont assez orientées autour des avions de combat, des boutiques et des gadgets qu’ils exposent ou ils vendent sur le même thème. La passion des parents a-t-elle été transmis à l’enfant en lui donnant un rôle apte à éveiller des curiosités ?  Pas facile de faire le tri entre le psychique et entre le ludique.

Un grand ami, Georges Banu, mort récemment en 2023, était professeur de théâtre à la Sorbonne. Il racontait avec délectation une anecdote que lui a livrée, à son tour, son ami Peter Brook. Il était un jour en visite à Vérone en Italie. Le voilà alpagué dans la rue par l’un de ces attrape-touristes qui lui demande s’il voudrait bien qu’il lui fasse visiter la maison de Juliette ? Peter Brook, avec un grand sourire presque moqueur, celui de l’oiseau vexé qu’on le prenne pour un pigeon dans la foule des anonymes, l’a interpellé à son tour par ceci : « Non monsieur, merci pour votre proposition ! Pardonnez-moi de vous rappeler, vous monsieur, qui avez l’air très intelligent, bien cultivé et surtout assez doué pour ne pas croire tout ce qu’on vous raconte, je me permets de vous dire, peut-être que vous le saviez déjà, que Roméo et Juliette n’ont jamais existé. Que si Juliette n’a pas existé, elle ne pouvait donc pas avoir une maison. C’est Shakespeare, tragédien anglais du XVIème siècle qui avait tout inventé ». L’Italien qui venait d’intercepter Peter Brook est rester coi quelques secondes puis il a replis du souffle en répondant ceci à Peter Brook : « À mon tour monsieur de vous rappeler, à vous qui paraissez bien cultivé à en connaître un rayon sur la tragédie, que vous avez l’air intelligent et pas naïf du tout, je suis étonné que vous vous êtes laissé berner en ne croyant pas à une partie de l’histoire tout en acceptant l’autre partie. Dites-moi, vous ne croyez quand même pas que William Shakespeare a réellement existé ?

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  • * En 1919, les Surréalistes avaient fait paraître « Les champs magnétiques ».  André Breton et Philippe Soupault (fondateur de la maison de radio tunisienne vingt ans plus tard), les deux auteurs ont mis dans cet ouvrage tout le déferlement des expressions verbales qui leur semblaient les traverser sans aucun filtre et surtout, sans l’effort d’une rationalité quelconque (ndlr : drôle d’association entre la radio et la diarhée verbale). De l’ « écriture automatique ». Ils se sont présentés comme étant de simples médiums. Ils s’y sont référés à Arthur Rimbaud, en insistant que leur pratique de l’écriture automatique, est plus de la poésie, une forme d’art que de la littérature. N’oublions pas la psychanalyse qui est une discipline à laquelle ils vouent une grande part de considération dans la pratique de l’« écriture automatique ». 

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